La montagne vient d’accoucher d’une souris. Le gouvernement luxembourgeois a présenté sa réforme fiscale qui ne mérite guère son nom. En effet, des mesures plus profondes auraient pu être adoptées. Dans ce
contexte, l’organisation politique « Déi Liberal » présente ses idées quant à la politique budgétaire et fiscale :
• « Déi Liberal » s’engagent pour des réductions considérables des impôts et critiquent les quelques allègements fiscaux cosmétiques adoptés par le gouvernement, puisque ces réductions ponctuelles des impôts ne permettent que de compenser la hausse de la TVA et l’impôt temporaire pour le rééquilibrage du budget.
• « Déi Liberal » critiquent la politique fiscale incitative adoptée par le gouvernement.
• « Déi Liberal » critiquent l’augmentation à 20% de la taxation du revenu de l’épargne, puisqu’il s’agit d’une sanction non justifiée de tous ceux qui ont épargné de l’argent, fruit de leur travail.
• Il faut réduire progressivement les compétences de l’État et abandonner dans l’immédiat les politiques superflues (égalité des chances, culture, logement, etc.), ce qui permettra de réduire considérablement les impôts. L’État minimal, l’idéal visé par « Déi Liberal », pourrait être financé par la seule TVA ou un impôt direct faible. Cet État se limiterait aux compétences de base qui sont la sécurité intérieure, la justice et la diplomatie.
• Si l’État veut maintenir un impôt direct, il faut opter pour un impôt proportionnel, de sorte que le même taux s’applique à tout contribuable, conformément au principe de l’égalité devant la loi.
• « Déi Liberal » plaident pour un équilibre budgétaire. En ce sens, il faut réduire les dépenses publiques, ce qui permet dans un premier temps d’économiser des sommes considérables qui peuvent servir au remboursement de la dette publique. En outre, il faut éviter de nouveaux emprunts publics. Contrairement aux contes racontés par nos politiciens, la dette publique nuit à la stabilité de notre système économique et social.
• La base de toute réforme fiscale sérieuse doit être un abandon du système monétaire actuel qui doit être remplacé par un marché de monnaies libres. Ce dernier est la condition indispensable pour garantir une économie stable qui est mise à l’abri de crises systémiques majeures.
L’objectif de la politique fiscale envisagée par « Déi Liberal » consiste à augmenter le pouvoir d’achat des ménages, de relancer l’économie luxembourgeoise, de favoriser ainsi la création d’emplois et de permettre à chacun de jouir de la quasi-totalité de ses revenus.